Comment devenir graphiste freelance ?

Je remarque de plus en plus souvent l’intérêt de mes amis pour mon travail. Je suis graphiste, mais surtout freelance. Alors qu’il y a encore quelques années le comble de la réussite était d’être embauché dans la plus grande des entreprises, aujourd’hui le vrai luxe, c’est de travailler pour soi, d’être son propre patron et d’évoluer librement.

Le métier que j’exerce est passionnant, fait de rencontres (souvent virtuelles, mais nous sommes en 2014, ce n’est donc pas très original) et demandant des qualités simples, comme le respect des engagements mais aussi une bonne maîtrise du stress. Comme pour n’importe quel autre travail, on peut crouler sous les contrats mais la différence, c’est que parfois, il arrive aussi que le planning soit vide et la panique s’installe. Avant de se lancer, la première chose à garder à l’esprit est donc que travailler en freelance c’est embrasser la liberté mais abandonner la sécurité. Alors si vous êtes toujours motivés, voici les choses indispensables à savoir pour devenir graphiste.

Avoir un diplôme

Etre freelance ne signifie pas qu’il ne faut pas de diplôme. Sur internet, il m’arrive de tomber sur des sortes de concours, mis en place par des marques. Les graphistes sont invités à travailler sur un projet et seul l’un d’entre eux est choisi (et donc payé). Vous avez bien lu, vous travaillez et vous avez 90% de chance de l’avoir fait pour rien. En un mot: fuyez !

Pour réussir, il faut avoir suivi une formation, posséder des compétences précises. La solution que je préconise, passer un BTS. Il en existe plusieurs, chacun s’accompagnant de différentes options, comme la communication, l’idéal est d’aller faire un tour sur Diplomeo pour découvrir toutes les possibilités. Un BTS s’obtient en 2 ans, pour pouvoir prétendre à ce diplôme il faut avoir le Bac (ou équivalent, parfois même sans sous condition). C’est l’un des parcours les plus plébiscités chaque année (plus de 100 000 diplômés) car il permet à la fois de rentrer rapidement dans la vie active mais aussi de présenter quelque chose sur son CV. Autre point qui a son importance, que l’on soit tout juste bachelier ou adulte en reconversion, les BTS sont ouverts à tous ! Il n’y a pas de concours, on peut profiter de ce nouveau diplôme pour continuer à étudier et la formation est d’un très bon niveau. Pour les graphistes en herbe, voici la page du BTS graphisme pour plus d’informations.

Réussir en tant que graphiste freelance

Une fois que vous possédez une formation, les compétences fondamentales et que vous avez conscience des difficultés que peut rencontrer un graphiste quand il est indépendant, voici deux-trois conseils à garder en tête pour réussir. Vous travaillez chez vous, oui, mais les journées peuvent être très longues ! Lire ses mails, établir un planning en fonction des commandes les plus urgentes, gérer des rendez-vous, chercher, chercher, et encore chercher de la documentation ou simplement de l’inspiration, modifier les travaux finis en fonction des remarques, facturer… Les tâches ne manquent pas. Soyez donc très organisé.

Armez-vous de patience et d’ouverture d’esprit. Tous les clients ne se valent pas et lors des échanges par mail, on a parfois vite fait de mal interpréter certaines remarques. Ne perdez pas de vue que vous travaillez pour quelqu’un avant tout. Vous pouvez conseiller mais pas imposer, respectez les envies de chacun (même si parfois vous n’êtes pas du tout d’accord !). Ne pas se fâcher avec un client, se montrer ouvert et travailleur, c’est aussi s’assurer qu’il reviendra, qu’il fera votre pub.

Enfin n’hésitez pas à monter votre site ou votre blog pour présenter votre travail ! On gagne du temps à condition de le mettre à jour régulièrement !

 

 

 

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